SEOUL, 27 jan. (Yonhap) -- La Cour constitutionnelle a déclaré ce jeudi que la fermeture du complexe industriel intercoréen de Kaesong par le gouvernement en 2016 était conforme à la Constitution, rejetant une plainte déposée par des Sud-Coréens qui y exploitent des usines.
Peu de temps après que la Corée du Nord a effectué son quatrième essai nucléaire et un tir d'essai de missile à longue portée, le gouvernement Park Geun-hye de l'époque a suspendu l'exploitation du complexe industriel de Kaesong, considéré comme une vache à lait pour le régime nord-coréen, en février 2016.
Des hommes d'affaires ayant des usines dans le complexe ont intenté une action en justice, affirmant que leurs droits de propriété ont été violés.
«Même si une indemnisation juste n'a pas été versée (...), la fermeture ne peut être considérée comme portant atteinte aux droits de propriété des demandeurs, en violation de la Constitution», a déclaré le tribunal.
Le tribunal a noté que la mesure a été prise pour protéger la vie des Sud-Coréens travaillant dans le complexe industriel et était également conforme aux sanctions économiques de la communauté internationale visant à empêcher le développement d'armes nucléaires du Nord.
«Il est clair que la suspension du complexe industriel de Kaesong, un projet clé de coopération économique intercoréenne, peut servir de sanction économique contre le Nord», a ajouté le tribunal.
Un groupe d'hommes d'affaires travaillant dans le complexe industriel intercoréen de Kaesong s'exprime lors d'une conférence de presse organisée devant Cheong Wa Dae. (Photo d'archives Yonhap)
Le complexe industriel intercoréen de Kaesong. (Photo d'archives Yonhap)
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