SEOUL, 23 nov. (Yonhap) -- La Corée du Nord possède actuellement 414 marchés officiels sur son territoire et ceux-ci sont devenus plus importants au fil des dernières années, selon une étude publiée ce mercredi par le directeur des recherches sur le régime voisin à l'Institut coréen pour l'unification nationale (KINU), Hong Min. Le nombre avait été de 411 en 2016.
Les travaux de recherche, reposant sur des images satellite et d'autres données, ont indiqué de 38 de ces marchés ont été rénovés et agrandis et 26 autres ont simplement grandi en taille durant la période en question.
Un autre expert a pointé que des vendeurs nord-coréens de ces marchés semblaient avoir des difficultés financières en raison des sanctions internationales et des frontières fermées au cours de la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19).
«Le Nord a fermé ses marchés à Pyongyang et dans beaucoup d'autres régions après avoir annoncé ses premiers cas de Covid-19 en mai de cette année», a souligné dans son étude Cha Moon-seok, professeur à l'Institut national pour les études de l'unification. «Il semble aussi qu'il y ait une résistance de la part des vendeurs, car les taxes pour chaque étal ont presque doublé depuis 2017.»
La Corée du Nord compte à la fois des marchés officiels, autorisés par le gouvernement, et des marchés privés non officiels, connus sous le nom de «jangmadang».
Sur cette photo publiée en 2020 par l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA), des employées désinfectent un magasin à Pyongyang dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. (Utilisation en Corée du Sud uniquement et redistribution interdite)
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