Le directeur général du ministère japonais des Affaires étrangères pour les affaires de l'Asie et de l'Océanie, Takehiro Funakoshi, arrive le mardi 11 octobre 2022 au ministère des Affaires étrangères à Séoul pour des consultations avec son homologue sud-coréen, Lee Sang-ryeol.
SEOUL, 30 jan. (Yonhap) -- La Corée du Sud et le Japon tiendront ce lundi des consultations diplomatiques de travail à Séoul pour trouver des moyens d'indemniser les victimes coréennes du travail forcé en temps de guerre et de résoudre d'autres questions bilatérales.
Seo Min-jung, directrice générale pour les affaires de l'Asie et du Pacifique au ministère des Affaires étrangères, rencontrera son homologue japonais, Takehiro Funakoshi, au ministère à Séoul. Cette réunion aura lieu seulement deux semaines après leur précédente rencontre, le 16 janvier à Tokyo. Il s'agira aussi de la troisième série de consultations diplomatiques de niveau directeur en un peu plus d'un mois, laissant penser que les discussions entre Séoul et Tokyo en vue de résoudre leur différend sur ce sujet devraient aboutir bientôt.
Lors d'une audience publique tenue le 12 janvier à Séoul, le gouvernement sud-coréen a dévoilé son plan d'utiliser la Fondation pour les victimes de la mobilisation forcée par le Japon impérial pour verser des indemnisations à plusieurs Coréens qui ont gagné des procès contre deux entreprises japonaises, Mitsubishi Heavy Industries Ltd. et Nippon Steel Corp, à la place de ces dernières. Les victimes et les associations qui les soutiennent ont cependant rejeté cette proposition, réclamant des excuses de la part du Japon et une implication directe des entreprises dans le processus d'indemnisation.
Au cours de la précédente réunion entre directeurs le 16 janvier, Séoul a fait part au gouvernement japonais des opinions défavorables en Corée du Sud en appelant Tokyo à présenter une «réponse sincère». Reste donc à voir quelle réponse le Japon est prêt à proposer et si elle pourra être acceptée ou non par les victimes.
D'après des médias japonais, Tokyo pourrait présenter des excuses dans le sillage de ses précédentes déclarations en exprimant des remords pour les dommages et souffrances infligés au peuple coréen durant la domination coloniale japonaise et laisser les entreprises japonaises faire des dons à la fondation sur une base volontaire si celle-ci renonce à réclamer des indemnisations aux sociétés responsables.
Le ministre des Affaires étrangères Park Jin a de son côté déclaré sur le plateau d'un journal télévisé de la chaîne de télévision SBS jeudi dernier qu'«il est souhaitable que les sociétés japonaises prennent des mesures sincères pour répondre volontairement avec un sens historique».
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