SEOUL, 19 mars (Yonhap) -- Le ministre des Affaires étrangères Park Jin a déclaré samedi que les questions de l'esclavage sexuel commis par le Japon et des îlots de Dokdo n'ont pas été discutées lors du sommet entre les dirigeants de la Corée du Sud et du Japon.
«Les questions liées à Dokdo ou aux femmes de réconfort n'ont pas été abordées dans le cadre de l'agenda», a déclaré Park dans une émission d'information de la chaîne KBS, évoquant le sommet entre le président Yoon Suk Yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida tenu jeudi à Tokyo.
L'agence de presse japonaise Kyodo News a rapporté plus tôt que durant le sommet, Kishida avait demandé la mise en œuvre sincère par la Corée du Sud de l'accord conclu entre les deux pays en 2015 sur la résolution des problèmes liés à l'esclavage sexuel des femmes coréennes par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, appelées par euphémisme «femmes de réconfort».
Park a répondu qu'«il est inapproprié de divulguer le contenu d'un sommet en détail» lorsque le présentateur de l'émission a demandé si son propos signifiait que Kishida avait évoqué la question lors du sommet.
Le ministre des Affaires étrangères Park Jin. (Photo d'archives Yonhap)
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