Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un parle avec des membres du Comité préparatoire non permanent de lancement du satellite, le mardi 16 mai 2023, pour inspecter le premier satellite de reconnaissance militaire, a rapporté le lendemain l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). Derrière Kim, se trouve sa fille Ju-ae. (Utilisation en Corée du Sud uniquement et redistribution interdite)
SEOUL, 30 mai (Yonhap) -- Ri Pyong-chol, vice-président de la Commission militaire centrale du Parti du travail, a prétendu ce mardi matin que «le tir du satellite de reconnaissance militaire numéro 1 se déroulera en juin dans le cadre de l'exercice du droit d'auto-défense face aux menaces militaires de la Corée du Sud et des Etats-Unis», d'après un rapport publié par l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).
Le régime nord-coréen a informé hier le Japon, pays médiateur régional pour la zone de navigation de l'Organisation maritime internationale (OMI), son intention de lancer une fusée transportant un satellite artificiel entre le 31 mai à 0h et le 11 juin à 0h, mais l'annonce d'aujourd'hui confirmant le lancement d'un satellite d'espionnage par le numéro deux des autorités militaires nord-coréennes est une première en public.
Selon la KCNA, Ri a rendu publique sa position sur le «renforcement de la capacité pour l'auto-défense» en détaillant que «les divers moyens de reconnaissance militaire incluant le satellite de reconnaissance militaire numéro 1 qui sera lancé en juin prochain sont indispensables pour surveiller, poursuivre et identifier en temps réel les actions militaires dangereuses des Etats-Unis et des forces des suiveurs afin de renforcer la posture de la République et de contrer les menaces d'une façon préventive.»
Le vice-président de la Commission militaire centrale du Parti du travail de la Corée du Nord (Photo d'archives Yonhap. Utilisation en Corée du Sud uniquement et redistribution interdite)
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